Le dernier seigneur de Viefvillers (en 1789) est Gustave Adolphe de DURANTY, conte de Lironcourt, capitaine des vaisseaux du roy pour la marine, le commerce de France en Hollande, seigneur de Viefvillers, fief de Carouge et autres lieux, demeurant à Parie, rue du Bacq, faubourg Saint-Germain.


Aujourd’hui dépourvu de commerces, on trouvait dans le village une briquèterie, une auberge (en 1874), quatre débits de boissons en 1879 (pour 385 habitants). L’école a été créée en 1763. Le bâtiment en briques actuel date de 1895 et l’extension en bord de rue de 2012.

En 1835, l’unique place publique de Viefvillers sert de lieu de réunion pour la danse et de terrain pour le jeu de tamis, jeu traditionnel picard apparenté au jeu de paume, ancêtre du tennis.

En 1906, le préfet de l’Oise propose d’étendre le réseau téléphonique à toutes les communes du département. Le Conseil municipal de Viefvillers répond qu’il n’en voit pas l’utilité. Mais il change vite d’avis puisque, le 29 mai 1909, « vu le peu de frais qu’une telle installation causerait à la commune et les avantages multiples qui en résulteraient », le Conseil municipal décide l’installation d’une cabine téléphonique au bureau de tabac (sans doute le premier téléphone de la commune).

Cette même année, le 10 juillet 1909, un arrêté du maire réglemente la circulation des véhicules de toute nature sur la route nationale traversant le village. La vitesse maximale est limitée à 12 km/h.

L’école et la mairie sont électrifiées en 1929.