L’église remonte pour l’essentiel à la fin du XVIe ou au début du siècle suivant, peut-être sous François de Bilque, seigneur de Viefvillers en 1567 ou sous Jehan de Carvoisin, sieur de Viefvillers en 1573.
Malheureusement, on ne sait rien, ou presque, de l’histoire de cette église. Une enquête de 1845 précise qu’elle n’est pas en bon état, qu’elle n’offre aucun intérêt sous le rapport de l’art et qu’elle est insuffisante pour la population de Viefvillers qui s’élève alors à 574 habitants. L’enquête précise que des réparations sont à effectuer aux piliers extérieurs et qu’il faudrait établir une tribune à défaut de moyens d’agrandissement. Mais la commune est financièrement épuisée par les travaux qu’elle vient d’effectuer. Les toitures de l’église et du clocher viennent d’être réparées et les tuiles remplacées par des ardoises.
En 1854, suite à un accident dont on ne connait pas les détails, la cloche est hors d’usage. On décide alors d’en fondre et d’en installer trois nouvelles en se servant de l’ancienne cloche.
En 1898, le Conseil municipal décide l’installation d’un escalier dans le clocher. En effet, il n’existe alors qu’une échelle bien défectueuse et l’escalier permettra non seulement d’accéder plus facilement au clocher mais également d’arriver plus rapidement à la fenêtre de guet et pouvoir ainsi prévenir plus rapidement d’éventuels sinistres.
La commune de Viefvillers a entrepris récemment de nouvelles restaurations dont la fin des travaux a été inaugurée en 2019.
Le patron de l'église est Saint-Amand.
Amand de Maastricht ou Saint Amand, né dans le Bas-Poitou vers 584, mort à Elnone vers 679, est un saint évangélisateur du nord de la Gaule, dite « Gaule Belgique », particulièrement de la région de l'Escaut et de la Scarpe. Il est considéré comme le fondateur de l'Église en Belgique. Saint Amand est aussi le patron des corporations de brasseurs et des marchands de vin. Son attribut est le serpent. Il est fêté le 6 février en Belgique et en Orient, le 7 février ailleurs.